Le 12 et 13 avril dernier, l’Œuvre d’Orient a organisé pour la troisième fois un colloque sur la francophonie et son rayonnement au Moyen-Orient, à Beyrouth.

Monté en partenariat avec le Secrétaire Général des écoles catholiques au Liban, le colloque portait sur les «enjeux, défis et perspectives» de l’enseignement catholique et de la francophonie.

La francophonie au Moyen-Orient est un élément clé pour une civilisation de paix comme le relate l’article de Libération.

 Le français a cette capacité d’ouvrir les cœurs et les esprits à un véritable respect de la diversité des cultures; non seulement en raison de la grandeur de son Histoire mais à cause d’un regard vers l’avenir en faveur d’un monde plurilatéral, où on tournerait le dos à l’idée de la domination d’un pays, ou de quelques pays, et où on s’orienterait vers une harmonie symphonique des langues, des peuples, des civilisations. La langue française est porteuse d’un humanisme dans lequel les plus pauvres, les plus désarmés, sinon les plus discriminés ou persécutés peuvent se prévaloir de la dignité d’être citoyens du monde.

Pour Mgr Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, maintenir le français au Moyen-Orient devient donc fondamental :

«  Le français donne une ouverture, donne un sens de l’universalité qui n’est pas une réalité nivelante mais une universalité qui prend en compte la culture de chacun.  La langue française permet de véhiculer des valeurs ‘liberté, égalité, fraternité’  mais aussi une certaine laïcité, une promotion de la femme, le savoir-vivre ensemble…. avec tous et pour tous. (…) Ces valeurs ne pourraient pas être véhiculées de la même manière uniquement dans un face-à-face exigu entre l’arabe et l’anglais. »

Source : terra santa.

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