D’après Vatican News, les autorités israéliennes ont interdit à quelques 1800 chrétiens de Gaza l’accès à Jérusalem pour les fêtes pascales. Cette restriction arrive dans un climat de deuil après les affrontements avec Tsahal du vendredi 30 mars qui ont coûté la vie à 17 palestiniens.
Ils sont à peine un millier de chrétiens dans la bande de Gaza, dont seulement quelques centaines de fidèles à avoir célébré, dimanche 1er avril, une fête de Pâques endeuillée cette année dans l’enclave palestinienne.
Deux jours après la manifestation meurtrière du « Jour de la Terre » vendredi 30 mars à la frontière israélienne, ayant coûté la vie à dix-sept Palestiniens touchés par les balles des soldats de Tsahal et en ayant blessé plus de 1 400 autres, la fête religieuse a été ternie par le climat de deuil de cette journée sanglante et par les restrictions de circulation imposées aux chrétiens gazaouis désireux de se rendre à Jérusalem pour les célébrations pascales.
La crainte d’une prolongation des séjours
Selon les chiffres de Vatican News, 1 800 chrétiens palestiniens avaient en effet formulé cette année, auprès des autorités israéliennes, une demande d’accès à la ville Sainte, où se pressent chaque année des milliers de pèlerins pour l’occasion. Mais ce permis leur aurait été refusé, les Israéliens invoquant leur crainte que certains prolongent illégalement leur séjour en Israël, comme ce fut le cas à plusieurs reprises ces dernières années.
« Israël est un État souverain et a le droit de décider de qui peut entrer sur son territoire. Aucun étranger ne peut venir sans permission en Israël et cela concerne aussi les Palestiniens de la bande de Gaza », a justifié en ce sens, fin mars, un porte-parole de la COGAT, l’administration civile des territoires occupés.
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Source : La Croix