À Jérusalem, le projet du Terra Sancta Museum avance

Le quotidien français La Croix consacre un article à l’avancée du projet de Musée de Terre Sainte conduit par la custodie franciscaine.

Le comité scientifique du musée en cours d’aménagement à Jérusalem a présenté l’avancement du projet mercredi 7 mars.

« On ne peut pas prévoir la durée des travaux d’architecture, mais l’ouverture devrait se faire en 2021 », a annoncé Béatrix Saule, conservateure honoraire du château de Versailles. Membre du comité scientifique du Terra Sancta Museum, elle a présenté, mercredi 7 mars, ce projet consacré à l’histoire du christianisme, et l’avancée des travaux du troisième bâtiment, en compagnie des franciscains en Terre Sainte.

La scénographie mélangera panneaux traditionnels en quatre langues (hébreu, arabe, anglais et italien) et installations vidéos. Une application pour smartphones est également en développement.

Depuis 2016, le Terra Sancta Museum dispose déjà de deux sections : une multimédia, ouverte à tous mais spécifiquement conçue pour les pèlerins, et une section archéologique. Elles sont abritées par le couvent franciscain de la Flagellation situé sur la Via Dolorosa (le chemin de Croix du Christ), au cœur de la vieille ville de Jérusalem.

La troisième section sera accueillie par le couvent du Saint-Sauveur et sera consacrée à l’histoire de la présence des franciscains. Le custode de Terre Sainte, Frère Francesco Patton, présent lors de la conférence, a rappelé la longévité de cet ordre présent en Terre Sainte depuis plus de huit siècles.

Des défis à relever

Le choix du couvent du Saint-Sauveur par la custodie de Terre Sainte est un challenge pour le comité scientifique. « Ce bâtiment historique n’est pas un espace homogène. Il y a des salles très petites, puis des grands espaces, explique Béatrix Saule. Il faut relever ce défi pour créer une continuité dans l’exposition des œuvres. »

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La suite de cet article est disponible sur le site du quotidien La Croix.