Turin et Béthanie : ensemble pour la restauration

« Teacher slowly slowly (plus lentement, prof !) » Ahmad dit pendant qu’il intervient en blouse blanche et avec une seringue entre les mains sur un tronc de vigne : avec lui, il y a aussi Ayman qui est en train de dessiner un relief et Bashar qui pèse sur l’échelle un solvant. Ils sont peu des employés qui travaillent à la restauration d’une ancienne presse à huile dans le site du monastère des croisés de Béthanie, à côté de la Tombe de Lazare. L’activité fait partie d’un des plusieurs modules de restauration prévus par le projet Interdisciplinary training in conservation of cultural heritage et c’est in collaboration avec le Mosaic Centre de Jericho, la ville de Turin, le Centre de Conservation et Restauration de la Reggia di Venaria, grâce au support d’Associatiòn pro Terra Sancta.

« Pour moi, c’est une expérience stimulante et pour eux c’est une occasion de réussir à apprendre à travailler sur les éléments, comme le bois, d’une façon nouvelle et à l’avant-garde » Paola Buscaglia, professeur et restauratrice du bois du centre de Venaria, affirme. Elle est en train de travailler à cette presse précieuse qui a été gravement ruinée par les termites et les insectes ensemble aux garçons. « La théorie sur la reconnaissance et la dégradation peut être difficile de temps en temps mais tout le monde désire approfondir. Puis lorsqu’on passe aux activités plus pratiques je suis étonnée. Pour exemple, un jour ils ont trouvé un grand bois vermoulu et on a testé des interventions ».

Le projet, en effet, grâce à la présence d’une équipe des experts de restauration, a le but de garantir une formation réelle, pratique et de haut niveau sur les différents aspects de la rénovation.

« L’intérêt et la curiosité sont grandis lorsque les garçons ont étudié pour la première fois les formes organiques au microscope ! Nombreux d’eux ne l’avaient jamais vu ! » la biologiste à l’Université de Turin Enrica Matteucci raconte « La curiosité de trois filles lorsqu’un matin j’étais en train d’étudier un échantillon de boue sur les murs m’a étonné –l’expert continue – Elles m’ont demandé avec un énorme intérêt de quoi il s’agissait et quoi j’étais en train de faire ». restauri Betania

Le projet, commencé à septembre, a vu la participation des garçons pour ce que concerne la documentation et l’analyse des données archéologiques selon les standards internationaux (Giorgio di Gangi, Chiara Maria Lebole), la rénovation des fresques (Alessandra Marengo), l’étude sur la composition des roches, leur dégradation, leur consolidation (Stefania Dimarcello), l’étude et l’analyse chimique et biologique des lichens qui se forment sur les murs du site et sur les artefacts, et les méthodes de nettoyage.

Nous essayons de développer des forces sur le terrain pour soutenir la municipalité et l’entière communauté de Béthanie à travers la redécouverte et la valorisation d’un site très important – Osama Hamdan, directeur du Mosaic Centre de Jéricho, a dit – mais nous avons besoin de l’aide de la communauté internationale, aussi à travers des compétences spéciales que nous n’avons pas ou nous ne pouvons pas offrir ». L’équipe, en effet, n’est pas venue à rénover le site, « mais à enseigner à restaurer » Maria Bottiglieri (Responsable de la coopération internationale de la ville de Turin) affirme, parce que « ces pratiques de coopération internationale – le maire-adjoint de la municipalité de Turin ajoute – engagent des synergies parmi nos organismes, notre communauté et nos entreprises dont nous voulons valoriser les compétences. Pour exemple, l’affinement spécialisé des connaissances et pratiques de collaboration social grâce à une formation sont un aide surtout pour la population qui se trouve dans une période de crise ».

Les garçons du Mosaic Centre apprendront dans les prochains mois à affiner d’autres techniques de restauration sur la mosaïque et sur les autres matériels déjà étudiés, « aujourd’hui ils savent déjà reconnaitre de façon plus précis l’âge d’un mur et comprendre certains processus de détérioration et d’intervention » l’arch. Najati Fitiani dit. Il aide les garçons à surmonter le mur linguistique parmi l’italien, l’anglais et l’arabe pendant les cours.

« Nous travaillons à côté de la Tombe de Lazare qui, pour les chrétiens, est un lieu d’espérance – le jeune archéologue Ayman conclue- ainsi en apprenant à reconstruire notre passé nous apprendront à construire notre avenir ».

Source cliquer ici.

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