
Ci-dessous les principaux extraits de son discours :
« Les vieux défis nécessitent une nouvelle approche », a prévenu le président américain avant de faire cette annonce historique: « Il est temps d’officiellement reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël ».
« Ce n’est rien de moins qu’une reconnaissance de la réalité », a-t-il ajouté pour justifier son choix.
« Après plus de deux décennies de dérogations nous ne sommes pas plus près d’un accord de paix entre Israël et les Palestiniens », a-t-il également assuré, en référence à une loi américaine de 1995 imposant le déplacement de l’ambassade.
Une clause permet cependant aux présidents de repousser son application pour six mois. Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama l’ont systématiquement actionnée.
« Ce serait une folie de penser que répéter la même formule permettrait maintenant de produire un résultat meilleur ou différent », a-t-il martelé, alors qu’il devait cependant lui aussi signer la dérogation, la nouvelle ambassade n’étant pas encore construite.
« Je demande au département d’Etat de préparer le déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv vers Jérusalem », a annoncé le président républicain debout à son pupitre, devant un portrait du premier président américain George Washington.
« Cela va lancer un processus de recrutement d’architectes, d’ingénieurs et d’urbanistes pour que la nouvelle ambassade, lorsqu’elle sera finie, soit un magnifique hommage à la paix », a-t-il développé en évoquant sa construction dans la ville sainte.
« Les Etats-Unis restent déterminés à aider à faciliter un accord de paix acceptable pour les deux parties », a déclaré Donald Trump, en précisant: « J’ai l’intention de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sceller un tel accord ».
Le milliardaire a également assuré que les Etats-Unis soutenaient une « solution à deux Etats », si les deux parties « se mettaient d’accord » sur cette question.
« En attendant, j’appelle toutes les parties à maintenir le statu quo sur les lieux sacrés de Jérusalem, dont le mont du Temple, aussi connu comme Haram Al-Sharif », une autre appellation donnée à l’esplanade des Mosquées, a-t-il conclu.
Article original sur le site l’Orient le Jour