Le président américain a plaidé pour un nouveau processus de paix au Moyen-Orient

Le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été reçu mercredi 3 mai à la Maison-Blanche par le président Donald Trump. Abbas est arrivé à Washington avec deux espoirs principaux : que Trump fasse pression sur Israël pour un gel total de la construction dans les implantations, et que la reprise des pourparlers soit basée sur le principe des territoires en échange de la paix.
Cependant, le chef de l’AP abordait sa rencontre avec le président américain en position de faiblesse. D’une part, il est mis à mal par ceux qui lui reprochent de ne pas être mandaté pour parler au nom de tous les Palestiniens, puisque malgré les tentatives de ramener la bande de Gaza sous son contrôle, l’enclave est gouvernée par le Hamas. Par ailleurs, les guerres qui font rage en Syrie, en Irak, en Libye et au Yémen, relèguent indéniablement la question palestinienne au second plan. « Les Palestiniens sont divisés, les Etats de la région ne sont pas satisfaits d’Abbas et des Palestiniens, et veulent plutôt aller de l’avant vers une normalisation avec Israël pour contenir la menace iranienne », estime Mkhaimar Abusada, chercheur en sciences politiques à l’université al-Azhar de Gaza. « Il y a des problèmes beaucoup plus graves dans la région, ce qui rend la position d’Abbas très délicate. »
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