« Que tous soit un » : le mouvement des Focolari célèbre ses 25 ans de présence en Jordanie

AMMAN  – Ce vendredi  21 avril 2017, plusieurs centaines de personnes se sont réunies au Centre Notre Dame de la Paix pour célébrer le 25ème anniversaire de la présence des Focolari en Jordanie. Créé à l’initiative de Chiara Lubich en Italie, ce mouvement qui diffuse la spiritualité de l’unité rayonne aujourd’hui dans 182 pays.

Sur les pas de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari

Pour cette journée de fête, prêtres, communautés et fidèles de toute sensibilité sont parfois venus de très loin. Cet après-midi festif de retrouvailles s’est terminé par une messe suivie d’une conférence retraçant l’histoire de Chiara Lubich, la fondatrice des Focolari. Consacrée à Dieu en secret le 7 décembre 1943, cette jeune institutrice italienne reçoit un an plus tard, en pleine Seconde Guerre mondiale, un appel particulier. Alors qu’elle prie avec quelques amies désireuses de vivre avec elle cette vie de consacrée, elle est frappée par l’une des paroles de la liturgie du jour : « Demande-moi et je te donne les nations comme patrimoine, en propriété les extrémités de la terre » (Ps 2,8). La spiritualité de l’unité, au travers de cette prière de Jésus, « Que tous soient un » (Jn 17,21) signe le charisme du mouvement.

Silvia Lubich, de son vrai nom, n’aurait jamais imaginé que, quelques décennies plus tard, la famille spirituelle des Focolari se soit à ce point étendue, dans 182 pays. Catholique, le mouvement rassemble aussi des membres fidèles d’Eglises diverses, des amis d’autres religions ou encore des non-croyants, chacun adhérant à cette famille spirituelle à sa manière, dans la fidélité à son Eglise respective et à sa conscience. Si les laïcs consacrés constituent le cœur battant du mouvement, la famille spirituelle s’est largement élargie donnant naissance à de multiples ramifications, des religieux aux plus jeunes, « les Gen ». Pour expliquer la composition bigarrée de ce peuple, Chiara faisait référence à cette représentation de Marie au Moyen-Âge, qui de son manteau, « enveloppe et protège châteaux et églises, artisans et moines, évêques et mères de famille, riches et pauvres, en somme la ville avec tous ses habitants ».

Lire la suite sur le site du Patriarcat Latin de Jérusalem

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