La Tribune de Terre Sainte avait déjà sorti un article le 20 juin dernier sur la tradition ancestrale du tatouage à Jérusalem.

Cette année encore n’a pas fait exception. Tout au long de la semaine sainte, les pèlerins chrétiens qui ont afflué à Jérusalem pour Pâques, en ont profité pour faire un détour chez le tatoueur chrétien palestinien, Wassim Razzouk, qui poursuit l’héritage familial de génération en génération pendant plus de 700 ans.
Aujourd’hui, pour beaucoup de pèlerins chrétiens à Jérusalem, un tatouage est indispensable. Wassim raconte que pendant les pèlerinages de Pâques, il peut tatouer des groupes de plus de cinquante personnes qui attendent des heures dans la queue d’être tatoué avec des dessins traditionnels tels que l’emblématique croix de Jérusalem, ainsi que la date de leur pèlerinage.
« Certains pèlerins ne veulent pas de ce tatouage, mais ils le font de toute façon, parce qu’ils l’ont vu sur les bras de leurs parents et de leurs grands-parents toute leur vie. Aujourd’hui, vous voyez des gens qui viennent même chaque année, et chaque année, ils tatouent une nouvelle date sur leur bras. »
Depuis quelques années, de plus en plus de catholiques y accourent, sur le site de RFI une chrétienne parisienne, Alice Duflot, témoigne :
Sur son épaule droite, la Parisienne arbore désormais une colombe, symbole du Saint-Esprit. Un choix mûrement réfléchi. « Ca fait en fait deux ans que j’avais l’idée de me faire un tatouage et du coup j’ai dit à mon mari que je le ferai en Terre sainte. J’ai eu besoin de le marquer vraiment dans ma chair, et c’est vrai que je ne porte pas souvent de croix. Là, je ne pourrai pas l’enlever ! », s’amuse-t-elle.
Vous pouvez retrouver toute la technique de tatouage en blocs traditionnels sculptés en bois d’olivier sur le site d’i24.
Voir également le site de RFI pour plus d’informations.