Mgr Shomali évoque la nouvelle mission qui l’attend à Amman

Depuis le 8 février 2017, Mgr Shomali est devenu le nouveau Vicaire patriarcal en Jordanie,  succédant ainsi à Mgr Maroun Lahham. Pour le site du Patriarcat latin, il est revenu sur sa nomination et les nouveaux défis qui l’attendent. La messe célébrée pour l’accueillir à Amman avait lieu aujourd’hui.

– Dans quel état d’esprit avez-vous reçu votre nomination pour la nouvelle charge qui vous est confiée ? Comment envisagez-vous les récents changements au sein de l’Eglise de Jérusalem, et plus particulièrement votre départ de Jérusalem et de la Palestine, après toutes ces années en tant que vicaire ?

Je ne cacherais pas que j’ai été surpris de ma récente nomination en Jordanie, et en même temps c’est avec une grande sérénité que je l’ai acceptée. Je me rends compte que chacune de mes nominations, en tant qu’économe général, puis recteur du séminaire, chancelier puis évêque auxiliaire à Jérusalem et en Palestine, a été à chaque fois une surprise. Après le séminaire, j’avais été justement envoyé en Jordanie, en terrain inconnu pour moi à l’époque, et j’y suis resté huit ans comme vicaire et comme curé, à Zarka puis à Shatana. Je garde un excellent souvenir de ces premières années là-bas en tant que prêtre, l’accueil chaleureux des paroissiens et la forte dynamique pastorale. Humblement je peux dire qu’à chaque fois, l’Esprit m’a conduit « où Il voulait », là où jamais je n’aurais imaginé aller, et qu’en même temps la grâce de Dieu m’a toujours accompagné.

Aujourd’hui, il s’agit pour moi d’un nouveau départ et je quitte Jérusalem non sans une certaine déchirure. J’aime cette ville, sa complexité et sa richesse, ses Eglises, ses peuples, ses enjeux œcuméniques et interreligieux, et j’aimais à rencontrer les groupes de pèlerins et de Chevaliers du Saint-Sépulcre qui nous visitent chaque jour au Patriarcat. Néanmoins, c’est confiant et enthousiaste que je pars pour Amman :  l’expérience que j’ai pu acquérir tout au long de ces années saura m’aider à continuer mon travail de pasteur, au sein du même diocèse, et ma mission ne fait que continuer.

Je comprends que le Vatican n’ait pas nommé de Patriarche tout de suite. Rome a ses raisons que tous connaissent. Le Patriarcat latin a besoin d’une réorganisation administrative et financière, les enjeux sont de taille mais nous allons y parvenir, grâce à la bonne volonté de tous.

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Suite de l’article sur le site du Patriarcat latin.

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