Les Sœurs missionnaires de la charité sont arrivées dans le diocèse du Patriarcat Latin de Jérusalem depuis 1970. Elles sont présentes à Gaza, Jérusalem, Naplouse, Bethléem et aussi en Jordanie à Amman, Ermaimim et Rusaifeh.
En Terre Sainte, elles animent divers centres d’accueil aux personnes âgées, aux personnes déficientes physiques ou mentales. Certaines communautés sont plus impliquées dans la visite des familles, au soutien des pauvres ou à l’animation de l’école du dimanche.
Vivant dans une pauvreté exemplaire « pour être pauvre parmi les pauvres », on les croise souvent, toujours deux par deux.
La Terre Sainte accueille aussi une communauté des Frères Missionnaires de la Charité de la branche contemplative, à Nazareth. La chapelle a été bénie est un petit joyau architectural : c’est une vieille maison d’une famille arabe composée de deux arcs, style turc, dont on a enlevé le crépit pour mettre en relief la pierre originale. Elle garde une atmosphère très digne et dépouillée, recueillie et chaleureuse. Elle est désormais dédiée à la Sainte Famille de Nazareth, comme toutes les chapelles des Missionnaires de la Charité-contemplatifs. La chapelle ne contient pas plus de 60-70 personnes, mais pour certaines occasions, la cour interne de Beit Assalam fait fonction de prolongement naturel de la chapelle. L’autel a aussi été béni. Il repose sur un magnifique tronc d’olivier et contient les reliques de Sainte Mère Teresa de Calcutta, Marie de Jésus Crucifié, et Marie Alphonsine, et du Bienheureux Charles de Foucauld.

Une visite de Sainte Mère Teresa en Terre Sainte a eu lieu en novembre 1982 sur les routes de Jérusalem, Beit Jala, Bethléem, Naplouse et Gaza. En 1982 pendant le siège de Beyrouth, qui aurait pu convaincre les parties au conflit à accepter un cessez-le feu afin qu’elle puisse sauver 37 enfants malades piégés à l’intérieur de la ville ? Lors la traversée vers Gaza, l’agent de sécurité demande à Mère Teresa si elle portait des armes, «Oh oui,» répondit-elle, « mes livres de prières. »