Les restaurateurs de la Basilique de la Nativité à Bethléem poursuivent leurs merveilleuses découvertes dans cette église parmi les plus anciennes, que les restaurations antérieures ont façonnée au cours des siècles.
Retrouvez dans l’article du Patriarcat latin, le reportage de Terra Santa News.
Les mosaïques dans le transept nord
Les visiteurs qui contemplent les mosaïques du transept nord peuvent voir deux scènes ayant eu lieu après la Résurrection du Christ. La première représente l’Ascension, où apparaissent la Vierge Marie, les Apôtres et deux anges sont représentés également. La deuxième représente l’incrédulité de Saint Thomas, qui inspecte les marques des clous sur le côté de Jésus (Jn 20, 19-31).
Les mosaïques du transept sud
La première scène représente l’entrée triomphale du Christ dans Jérusalem le jour des Rameaux. La suivante nous montre la Transfiguration sur le Mont Tabor, devant trois des disciples choisis par le Christ : Pierre, Jacques et Jean. Il ne reste cependant plus que Saint Jacques, à genoux, et les pieds de Moïse visibles sur la mosaïque.
La mosaïque de la Transfiguration au monastère Sainte Catherine
La mosaïque de la Transfiguration dans l’abside de l’église du monastère Sainte Catherine est considérée comme l’une des premières œuvres d’art byzantine. Elle représente la transfiguration du Christ. La typologie et les principes de cette icône ont servi de base par la suite pour beaucoup d’œuvres illustrant cette scène de l’Evangile dans le monde entier. L’exemple le plus flagrant se situe à Dahpni, en Grèce.
Sur l’icône du monastère de la Transfiguration, le Christ est représenté dans une mandorle, avec un halo cruciforme, planant entre le monde physique et le monde spirituel. Au contraire des icônes ultérieures, les apôtres sont positionnés de manière absolument symétriques. Les saints Jean et Jacques lèvent leurs mains comme en prière, tandis que saint Pierre forme comme une tente avec ses bras, comme un rappel de sa question à Jésus avant la Transfiguration (Luc 9,33). A la gauche de Jésus se trouve Moïse, tandis qu’à la droite du Christ apparaît Elie selon ce qui est écrit dans l’évangile de Saint Luc. Sur les panneaux supérieurs de la mosaïque, des scènes de la vie de Moïse sont présentées : Moïse recevant les Tables de la Loi à droite, et devant le buisson ardent à gauche.
Un thème antérieur pourrait avoir servi de modèle à la mosaïque du Sinaï : le Christ Législateur, ou « Traditio Legis ». Une icône représentant le Christ ainsi a été créée ainsi dans une église romaine du 4ème siècle, détruite par la suite. Abondamment copiée, on peut ainsi la retrouver sur l’abside nord de l’église Santa Costanza à Rome. Dans les « Traditio Legis », le Christ est entouré des Saints Pierre et Paul, ainsi que de deux palmiers. Jésus remet à Saint Pierre la loi, sous la forme d’un rouleau.
La mosaïque au dessus du chœur dans la basilique de la Nativité
Dans cette partie, le visiteur peut apercevoir deux inscriptions en grec et en latin sur la mosaïque. Il s’agit du nom de l’artiste « Ephram » avec une inscription en en grec : ” Ce travail d’antan a été restauré des mains d’Ephraim, moine, peintre et mosaïste sous le règne de Manuel Comnène, grand basileus porphyrogénète et du temps du règne du grand roi de Jérusalem le seigneur Amaury et du très saint évêque de la sainte Bethléem, le seigneur Raoul, l’an 6677, 2e indiction (1168-1169)”
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