« Martini, mes trois villes : Rome, Jérusalem, Milan », Cardinal Carlo M. Martini, Gianfranco Ravasi, traduit de l’italien par Jacques Mignon, Cerf , Paris collection L’histoire à vif, 2006.
Souvenirs et méditations sur le rôle que ces trois villes ont exercé sur la vie de l’auteur et sur celle de l’Eglise : Rome où il a été jésuite, bibliste et universitaire, Milan dont il a été l’archevêque pendant de longues années et où il a acquis son expérience pratique, affective et apostolique, et Jérusalem, lieu qu’il a choisi pour sa retraite.
Trois villes ont marqué la carrière du cardinal Martini : Rome, où il a été jeune jésuite, bibliste et universitaire, qui lui a donné de vivre l’expérience scientifique ; Milan, dont il fut l’archevêque pendant de longues années, qui a été le lieu de son expérience pratique, et apostolique ; Jérusalem, qu’il a fréquentée depuis toujours et où il a choisi de demeurer à l’heure de sa retraite, et qui symbolise pour lui l’expérience mystique et contemplative. Il nous livre ici, sous forme d’une interview imaginaire, des souvenirs et des méditations sur le rôle que ces trois villes ont exercé dans sa vie et dans la vie de toute l’Église. On a là les éléments pour une autobiographie spirituelle. Mais y confluent également les défis fondamentaux de la vie ecclésiale, sociale et culturelle contemporaine.
Sources : La Procure (cliquer ici) et Editions du Cerf (cliquer ici)
Carlo Maria Martini (1927-2012), Bibliste de formation et ancien recteur de l’Institut bliblique pontifical à Rome, le cardinal Carlo Maria Martini a choisi d’aller vivre à Jérusalem après avoir été archevêque de Milan de 1979 à 2002. Arrivé à l’étape de la retraite, il a voulu revenir à ses premières amours et s’engager dans la construction du dialogue avec les non-croyants et les autres religions. Le Cardinal avait choisi de passer sa retraite à Jérusalem de 2002 à 2008. Jérusalem était pour lui la ville de son enracinement spirituel et l’engagement de toute sa vie dans l’espérance du Royaume de Dieu, la Jérusalem Céleste.
Mgr Fouad Twal se souvient que « le Cardinal avait choisi une vie discrète sans s’ingérer dans les affaires et la vie du diocèse. » Le Patriarche souligne « la sagesse du Cardinal » qui « malgré une renommée mondiale » avait « évité de toucher aux aspects politiques de la Terre Sainte, préférant consacrer son temps à la prière, aux retraites spirituelles et aux études d’exégèse biblique. » A ce titre, le Patriarche reconnaît que « sa présence était d’une grande richesse spirituelle pour les chrétiens de Terre Sainte.» Le Cardinal a aussi marqué les esprits par « son programme de vie organisé et strict » ainsi que « par sa générosité. » Sa retraite et ses droits d’auteur étaient notamment reversés aux chrétiens de Terre Sainte. « Notre manière de le remercier – confie le Patriarche – est de le rappeler à notre prière. Et du Ciel, nous lui demandons de prier pour cette Terre Sainte qu’il a tant aimée .»
Jésuite italien, le cardinal Martini a été recteur de l’Institut biblique pontifical et de l’université Grégorienne, à Rome, avant de devenir archevêque de Milan en 1979. Lors du consistoire du 2 février 1983, il est créé Cardinal. En 2002, il se retire à Jérusalem et publieVers Jérusalem. Les textes du cardinal Martini rassemblés dans ce recueil éclairent à la fois le choix de l’archevêque de Milan de vivre à Jérusalem et, plus largement, la signification de Jérusalem pour tout chrétien (pèlerinage aux sources de la foi ; Jérusalem, ville entre terre et ciel ; les relations judéo-chrétiennes ; paix sur les murs de la ville.)