Selon le Patriarcat latin, comme chaque année, lundi 13 juin 2016 a eu lieu la messe traditionnelle célébrée par les franciscains de Terre Sainte, en l’honneur de leur saint patron, Saint Antoine de Padoue, prêcheur et Docteur de l’Eglise. Le nouveau Custode de Terre Sainte, le P. Francesco Patton, présidait la célébration.
Saint Antoine de Padoue, prêcheur et Docteur de l’Eglise, est vénéré tout particulièrement par la communauté des franciscains de Terre Sainte. Tous les 13 juin, les frères de la Custodie célèbrent celui qu’ils vénèrent comme leur saint patron, modèle de vie franciscaine admiré de tous pour son humilité et sa fidélité à Dieu. Cette année à Jérusalem, la messe était célébrée dans l’église Saint Sauveur et présidée par le P. Francesco Patton, le nouveau Custode de Terre Sainte qui a succédé au P. Pierbattista Pizzaballa.
Mgr William Shomali, Vicaire patriarcal pour Jérusalem et la Palestine a assisté à la messe dans le chœur, représentant le Patriarche latin, Mgr Fouad Twal. Plusieurs représentants des Eglises de Jérusalem, des autorités locales et consulaires étaient également présents.
Dans son homélie, le P. Patton a commenté la vie de Saint Antoine, en soulignant les étapes importantes de sa vie : « La vie de Saint Antoine a été une recherche continue et sincère de la volonté imprévisible de Dieu. Nous devons apprendre que nous ne sommes pas ceux qui prennent les devants dans notre vie, mais que c’est le Seigneur qui nous prend par la main pour nous guider à travers les situations imprévues et imprévisibles. Il nous appartient seulement d’être ouverts aux surprises de Dieu et de ne pas lui offrir de résistance. (…) Antoine nous apprend à aimer gratuitement, avec un cœur pur, sans buts doubles, sans vouloir posséder l’autre en faisant de lui un instrument de notre égoïsme. Un tel amour pur et chaste – comme les biographies anciennes nous le montrent – demande le prix des nombreuses occasions où Antoine a dû lutter contre lui-même. Aimer d’une manière authentique est toujours un grand effort ! L’égoïsme est facile à acheter, tandis que le véritable amour nous coûte notre propre vie. »
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Vous pouvez retrouver la suite de cet article sur le site du Patriarcat latin de Jérusalem.