Pentecôte à la Dormition : « l’Eglise de Jérusalem est née de l’effusion de l’Esprit ! »

A l’occasion de la fête de la Pentecôte, le Patriarche F. Twal a confirmé deux jeunes françaises en l’abbaye de la Dormition, comme le relate Myriam Ambroselli sur le site du Patriarcat latin de Jérusalem.

JERUSALEM – Dimanche 15 mai 2016, le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, a présidé la messe solennelle de la Pentecôte en présence de nombreux fidèles, dans l’abbaye bénédictine de la Dormition, à quelques mètres du Cénacle, sur le Mont Sion.

A quelques mètres de la Chambre Haute où le Christ a célébré la Cène et où les apôtres ont reçu l’effusion de l’Esprit Saint le jour de la Pentecôte, s’élève l’abbaye de la Dormition qui fait mémoire de l’endormissement de la Vierge et de son Assomption au Ciel. C’est ici, au plus près du Cénacle, que selon la tradition, l’Eglise de Jérusalem célèbre la messe de la Pentecôte. La Chambre Haute, pourtant premier couvent franciscain de Terre Sainte, est en effet fermée au culte chrétien depuis 1523, date de l’expulsion des Franciscains par les Ottomans. Les Franciscains n’ont le droit d’y célébrer que deux offices par an : le rite du Lavement des Pieds le Jeudi Saint, ainsi que les deuxièmes vêpres de la Pentecôte, célébrées hier au soir.

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Dans l’abbaye bénédictine de la Dormition située non loin, le Patriarche entouré de nombreux prêtres, religieux, fidèles et pèlerins, a fait mémoire de l’effusion du Saint Esprit comme « le moment de naissance de l’Eglise ». L’Eglise, soulignait le Patriarche dans son homélie, « est née de l’effusion de l’Esprit, de l’infinie Miséricorde de Dieu, comme une seule grande famille humaine ».

Face aux difficultés rencontrées par les chrétiens au Moyen-Orient, le Patriarche Twal a exhorté les fidèles à garder confiance et à ne pas se laisser aller au découragement. Deux ans plus tôt, a rappelé Mgr Twal, avait lieu en la Solennité de la Pentecôte, « l’Invocation pour la Paix » organisée à l’initiative du pape François dans les Jardins du Vatican avec les Présidents Abbas et Peres. A l’issu de cette prière, le Pape et les deux Présidents avaient planté ensemble un olivier. « C’était un beau rêve…un peu romantique » notait le Patriarche avant d’ajouter : « Aujourd’hui, des centaines d’oliviers millénaires sont déracinés à Crémisan, et face à cette interminable spirale de violence et de haine, qui sème la mort et la destruction, comment continuer à espérer ? ». Pourtant, l’évêque de Jérusalem, a invité les fidèles à voir au-delà des tristes méandres de l’actualité : « Cet olivier planté à Rome, comme la grâce dans les cœurs des hommes, continue à grandir, lentement mais sûrement, à l’ombre de la coupole de la Basilique Saint Pierre : semence prophétique d’un Dieu qui un jour transformera toutes choses en Lui ».

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La suite de cet article sur le site du Patriarcat latin de Jérusalem.

 

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