Jeudi 14 avril, le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal s’exprimait à l’université pontificale de la Sainte Croix dans le cadre d’une conférence intitulée « La condition actuelle des chrétiens en Terre sainte » (photos cliquer ici). Il a aussi inauguré l’ exposition La crise humanitaire dans le monde , promu par l’ambassade de la République tchèque auprès du Saint Siège, l’Ordre Souverain de Malte et dall’Univeristà de la Sainte Croix (photos cliquer ici).
Voici le texte en italien de la conférence:
Cliquer pour accéder à FouadTwal_14042016.pdf
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Un article de Christophe Chaland pour La Croix revient sur cette conférence.
Pour le patriarche latin de Jérusalem, Israël est un « régime militaire confessionnel »
De passage à Rome, Mgr Fouad Twal a fait le point sur l’état des relations entre l’Église en Terre sainte et l’État d’Israël.
Au cours d’une conférence donnée à Rome jeudi 14 avril, le patriarche latin de Jérusalem a jugé que l’État d’Israël, « même s’il se proclame État laïc et démocratique, se comporte actuellement en réalité toujours davantage comme un régime militaire confessionnel juif ».
Mgr Fouad Twal s’exprimait à l’université pontificale de la Sainte Croix dans le cadre d’une conférence intitulée « La condition actuelle des chrétiens en Terre sainte ».
Devant le président de l’université de l’Opus Dei et un public d’enseignants et d’étudiants, le patriarche a mis en cause l’attitude de l’État israélien : « C’est la première fois qu’une minorité chrétienne se trouve à vivre au sein d’un État juif avec toutes les conséquences liées au fait d’être une minorité. Et il s’agit du premier cas dans l’histoire où une majorité juive dispose d’un État. Mais cette majorité continue à se comporter, et surtout à se défendre, comme si elle était en réalité une minorité, avec la tentation de vivre comme un État théocratique, inspiré par la Bible et non pas comme un État laïc. »
Le patriarche Twal a souligné le rôle de « tampon » de la petite minorité chrétienne (2 % de la population de Terre sainte) entre les populations de confession juive et musulmane, voyant « un signe d’espoir » dans la présence sur la même terre de juifs, de chrétiens et de musulmans, témoignage « de la possibilité réelle de vivre ensemble dans un seul endroit »…
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