Au coeur de Jérusalem-Est, les dominicains de l’Ecole biblique étudient depuis cent vingt-cinq ans l’Ecriture sainte in situ. L’établissement tient à la fois du couvent, de l’université, de la société savante et du laboratoire.
C’est un îlot de verdure et de silence dans un monde de chaleur , de poussière et de cris. De hauts murs en abritent le secret, au coeur de la ville arabe, à trois cents mètres de la porte de Damas, où les commerçants ambulants apostrophent les chalands pour leur vendre leurs fruits, leurs pâtisseries, leurs pacotilles. Ce fut aussi, peut-être, le lieu de la lapidation de saint Etienne. Chassée de Constantinople par son mari, Théodose II, l’impératrice Eudocie y fit en tout cas construire au Ve siècle une basilique en l’honneur du protomartyr. C’est surtout le plus ancien centre d’études bibliques en Terre sainte, en même temps que la plus riche bibliothèque sur la question : pas moins de cent cinquante mille volumes, quatre cents revues, quatorze mille plaques photographiques numérisées. Une communauté d’une vingtaine de religieux y alterne, au coeur de Jérusalem, le chant de l’office divin avec les plus pointues des recherches scientifiques.
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Jeudi 11 février à 20h – TABLE RONDE au Collège des Bernardins : « Jérusalem, ville de rencontre ou d’affrontement des religions? » Organisé dans le cadre de la publication du Hors série du Figaro sur Jérusalem avec le Frère Olivier-Thomas Venard, Vice-Directeur de l’Ecole Biblique et Archéologique Française de Jérusalem. Entrée libre, inscriptions sur : tablerondejerusalem@lefigaro.fr
Source : EBAF cliquer ici.