Histoire d’un logo
La croix de Jérusalem a la forme traditionnelle : une grande croix potencée, parce que formée de quatre « Tau » la lettre grecque T, en forme de potence, qui était la forme de la croix portée par le Christ. Ses quatre « Tau » sont dirigés vers les quatre points cardinaux : c’est le signe de l’universalité de la Rédemption. Elle a aussi quatre petites croix, qui pour certains seraient le symbole des quatre Evangiles. Les cinq croix ainsi constituées symboliseraient aussi les cinq plaies du Christ.
J’ai gardé le principe de la croix en deux parties, aux couleurs inversées, comme le logo original de la Tribune de Terre sainte. Pour moi, cela a un sens important :
– Le blanc symbolise le monde (visible et invisible). De passage sur terre, nous n’avons aucune connaissance de ce monde invisible, que nous soupçonnons, que nous espérons, que nous attendons.
– La première moitié de la Croix, rouge tamponnée de doré sur fond blanc (rouge comme le sang de la Passion, doré symbole de la divinité du Christ), nous rappelle l’histoire : Jésus venu sur terre, mort et ressuscité, nous a ouvert la porte du Salut. C’est quelque chose de concret, de bien réel, qui s’est passé dans notre monde : les apôtres ont vu Jésus, ont partagé une partie de sa vie, et ils en témoignent.
– L’autre moitié est blanche sur fond rouge : Christ est ressuscité ! Il n’est plus dans notre monde visible, mais avant de partir, il a institué son Eglise, lui léguant sa mission. Son message d’amour et de salut est désormais entre nos mains. La moitié blanche est là, bien présente (par un effet d’optique elle semble plus grande) pour nous rappeler que le salut est venu par le Christ et qu’il est vivant au milieu de nous.
– La citation d’Isaïe – « sur tes remparts Jérusalem, j’ai placé des veilleurs » – en vert autour de la Croix, symbolise l’Espérance qui nous anime. J’aime à penser qu’elle nous parle de la Jérusalem céleste, celle qui rassemblera tous les peuples, toutes les bergeries de l’Evangile. Dieu toujours présent, qui place des veilleurs… Qui sont ces veilleurs ? Sont-ils prophètes, prêtres, religieuses, journalistes ? Ou tout simplement des hommes et des femmes qui mettent leur vie dans les mains du Seigneur, se faisant serviteurs et devenant ainsi veilleurs les uns pour les autres ?
Dieu a placé des veilleurs, « son amour s’étend d’âge en âge », Il est avec nous jusqu’à la fin des temps… Alors, « de quoi aurions-nous peur ? »
Annette
L’artiste
Annette avait une prédilection pour ce qu’on appelle aujourd’hui les loisirs créatifs, jusqu’à la découverte de la calligraphie. Le mot par lui-même exerçait sur elle une certaine fascination : les cahiers de son enfance, la belle écriture… Cinq années d’apprentissage avec l’artiste Etsuko Sawada, l’ont fait entrer dans le monde magique des calligraphes et des enlumineurs. Elle y a découvert des merveilles, de l’antiquité à nos jours. Puis elle est entrée dans le monde de la création et, petit à petit, elle a découvert la réalité de la calligraphie : l’art de servir sans être esclave.
2er prix 2012 au Festiv’art de Vairé (85) pour son œuvre « VENDEE GLOBE » et 1er prix 2013 pour sa calligraphie enluminée « ILLUSION », elle a également illustré plusieurs recueils, dont « Dans cette lumière Vassia », poèmes en vers libres de Denis Cardinaux témoignant de son expérience vécue au Kazakhstan avec l’œuvre Points-Cœur, et « Au jardin de Papyrus », tome 1 et 2, poèmes en vers classiques écrits par Papyrus.
Contact : annette.cardinaux@gmail.com