Revue « Proche-Orient Chrétien » fondée en 1951 quitte Jérusalem pour Beyrouth

« Revue Proche-Orient Chrétien (fondée en 1951) »

Revue œcuménique d’études et d’informations, fondée en 1951 par les Pères Blancs de Sainte-Anne à Jérusalem et éditée, à partir de janvier 2015, par la Faculté des sciences religieuses (FSR) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ).

Présentation

Depuis une vingtaine d’années, une collaboration s’est développée entre la revue Proche-Orient Chrétien et l’Institut supérieur de sciences religieuses de l’Université Saint-Joseph, sur base d’un contrat ratifié par le Conseil de l’Université du 10/12/1991. La création de la Faculté des sciences religieuses au sein de la même université est l’occasion de renouveler cette collaboration à la lumière de l’expérience acquise et de l’élargir par l’intégration des institutions rattachées à la faculté. Depuis l’année 2009, un accord entre la direction de POC à Jérusalem et la Faculté a été conclu pour que la Faculté et l’USJ prennent en charge, à partir de Beyrouth, l’administration, la gestion des abonnements à la revue et son impression. Depuis janvier 2015, la revue est entièrement prise en main par la Faculté.

Depuis 1951, les Pères Blancs (Missionnaires d’Afrique) de Jérusalem éditent la Revue Proche-Orient Chrétien. Celle-ci prend en compte la diversité et l’unité des Églises du Proche-Orient afin de contribuer, dans la région et au dehors, à la connaissance de chacune d’entre elles, à la croissance de leur communion et au rayonnement de leur mission. Elle entend y parvenir par l’attention à leurs traditions, l’information critique sur leur situation actuelle, l’analyse de leur environnement musulman, le suivi de leurs relations entre elles et avec les Églises d’Occident.

La Faculté des sciences religieuses de l’Université Saint-Joseph (USJ) de Beyrouth vise, par ses activités d’enseignement et de recherche, en particulier à travers les trois institutions qui lui sont rattachées, l’Institut supérieur de sciences religieuses (ISSR), l’Institut d’Études islamo-chrétiennes (IEIC) et le Centre d’études, de recherches et de publications pour l’Orient chrétien (CERPOC), à comprendre la situation des Églises d’Orient et à prendre part à leur mission.

L’ISSR a le souci d’une formation à l’intelligence de la foi et à l’agir ecclésial en contexte proche-oriental ; l’IEIC développe des programmes d’études islamo-chrétiennes.

Ainsi les objectifs de Proche-Orient Chrétien et de la Faculté des sciences religieuses en ses institutions rattachées sont convergents.

Source : cliquer ici.

La revue Proche Orient Chrétien, créée par les Pères Blancs de Jérusalem en 1951 a été confiée à l’Université Saint Joseph de Beyrouth, tenue par les Jésuites. A cette occasion, un colloque international sur l’œcuménisme s’est tenu à l’USJ le 12 et 13 novembre intitulé « Le défi de l’Église une, mission de la revue œcuménique francophone ».

Dès la création de l’ordre des Missionnaires d’Afrique en 1868, plus connus sous le nom de Pères blancs, leur fondateur, le cardial Lavigerie, leur avait donné pour mission de travailler à l’unité des églises d’Orient et d’Occident. Cette visée œcuménique a poussé à la création, en 1951, de la revue Proche Orient Chrétien, publiée au cœur même de la ville Sainte, lieu où la grande diversité des Eglises chrétiennes est largement représentée. La revue se donnait alors pour but d’approfondir l’étude de la tradition orientale et de communiquer sur l’actualité du Proche Orient ; en particulier en ce qui concerne les relations des Eglises chrétiennes avec les musulmans.

Au cours de ses 65 années de publication par les Pères Blancs de Jérusalem, la revue POC devient une référence internationale pour l’étude du christianisme au Moyen-Orient. Cependant le conflit entre l’Etat d’Israël et les pays arabes voisins, rendant difficile le contact avec la majorité des chrétiens du Proche Orient et l’absence de relève parmi les pères blancs de Jérusalem, poussent aujourd’hui ces derniers à confier l’ensemble de la publication de la revue POC à l’Université Jésuite de Beyrouth.

Ce changement n’empêchera pas les communautés chrétiennes de Jérusalem de continuer à faire entendre leurs voix. En témoignent les mots du père Frans Bouwen, père blanc résidant à la basilique Sainte Anne : « Nous avons l’intention d’établir une bonne équipe locale de POC, pères blancs et autres, pour s’assurer que Jérusalem et la Terre Sainte demeurent bien représentés dans le Comité de rédaction et que la vie des communautés chrétiennes y soit présentée toujours aussi fidèlement.  Bien sûr, il reste beaucoup à faire à Jérusalem, même sans la publication de POC, dans le contexte œcuménique et interreligieux principalement, et la revue continuera à servir comme instrument privilégié. »

Source : article du Patriarcat Latin de Jérusalem de Calixte des Lauriers

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