ROME- Cardinaux, évêques, patriarches et laïcs du monde entier sont réunis à Rome, où se tient, depuis le 5 octobre, la deuxième session du synode pour la famille. C’est devant eux que le pape a lancé, ce vendredi matin, un appel à la paix au Proche-Orient.
Une intense première semaine vient de s’écouler pour les pères synodaux, entre congrégations générales et cercles mineurs linguistiques. Une première synthèse des travaux effectués au sein de ces groupes a été présentée ce matin, en salle du synode, en présence du pape François ; lequel, lors de la prière du matin, a appelé l’assemblée synodale à prier pour la paix au Proche-Orient.
Douleur du Pape François
Le Souverain Pontife affirme suivre avec “douleur” et “profonde inquiétude” les événements en cours en Syrie, en Irak, en Cisjordanie et à Jérusalem. “Nous assistons à une escalade de violence qui implique des civils, des innocents, et continue d’alimenter une crise humanitaire d’une ampleur énorme”, a-t-il soutenu, le visage grave.
« La guerre conduit à la destruction ; elle décuple la souffrance des populations. L’espérance et le progrès ne sont engendrés que par des choix de paix » a en outre rappelé le Pape François, qui a ainsi invité à une prière « intense et confiante » qui soit une “expression de proximité vis-à-vis des patriarches et évêques de cette région”, présents au Synode, parmi lesquels le Patriarche latin de Jérusalem, S.B Fouad Twal. Ce dernier, dans un entretien accordé à Radio Vatican, se dit reconnaissant envers le Saint-Père pour cet appel, mais déplore le manque de “bonne volonté politique” des différentes parties impliquées. “Seule une bonne politique, équilibrée, juste, calme permettra de résoudre la situation“, insiste-t-il. Selon le Patriarche, la politique actuelle reste “sourde” aux appels des communautés chrétiennes, et celles-ci ne sont guère prise en considération, constate-t-il encore.
La suite sur le site du Patriarcat