EIT SAHOUR – Juin 2015. Témoignage d’une jeune fille chrétienne partie avec un groupe d’une trentaine de jeunes chrétiens palestiniens, assister à la canonisation des deux religieuses palestiniennes Mariam et Marie-Alphonsine à Rome le mois dernier.

Quatre jours avant le grand jour, alors que les préparatifs pour la canonisation des deux saintes palestiniennes battait son plein, j’arrivais à Rome pour la première fois de ma vie avec une trentaine de jeunes palestiniens.

Nous avons commencé ce voyage mémorable en nous rendant à Assise – une ville où l’architecture impressionnante rivalise avec la beauté de la nature environnante. La Basilique Saint François et la Basilique Sainte Marie des Anges ont été les deux premiers sites que nous avons visités. Moi qui ai si peu voyagé, j’ai trouvé que la beauté et la richesse des peintures, des statues et des sculptures en pierre éclairées la lumière de la bougie de ces deux églises, étaient à couper le souffle.

Nous nous sommes arrêtés ensuite à Sienne où nous avons visité la Piazza del Campo, le centre de la ville, considéré comme l’une des plus grandes places médiévales d’Europe. Après Sienne nous nous sommes dirigés vers Florence, où nous avons traversé les différentes places de la ville, plus belles les unes que les autres et d’une architecture remarquable, en sillonnant ces rues où s’offraient à chaque fois des spectacles de musique de rue hauts en couleur, et où les gens étaient exceptionnellement accueillants et hospitaliers.

Un des endroits les incroyables que nous avons visité fut à Florence, le Ponte Vecchio: un pont médiéval en voûte de pierre sur le fleuve Arno, où se trouve comme un marché entier de magasins de bijoux. En marchant dans les rues où Dante, Da Vinci, Michel-Ange ont eux-mêmes marché, on découvre la nature maternelle de cette ville qui berce un patrimoine artistique et intellectuel comme aucune autre.

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