A Jérusalem, mobilisation pour l’école Hand in Hand prise pour cible

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« Ensemble contre la terreur » devant l’école incendiée. Droits : Ahmad Gharabli. AFP

Parmi nos lecteurs certains ont déjà entendu parler de l’expérience de l’école Hand in Hand (Main dans la main), un centre israélien qui favorise la coexistence pacifique entre arabes et juifs en Israël s’engageant particulièrement aux côtés de la jeune génération, à laquelle il propose un modèle d’éducation bilingue. Dans ces écoles, ouvertes dans différentes villes d’Israël, les élèves étudient avec le même engagement à la fois l’arabe et l’hébreu apprenant ainsi à s’écouter mutuellement.

Il est évident qu’en cette année 2014 – où les positions des politiciens israéliens comme palestiniens se sont radicalisées galvanisant leurs opinions publiques respectives – la proposition du centre Main dans la main n’est pas regardé d’un bon œil. C’est certainement pour cette raison que, dans la soirée du samedi 29 novembre, plusieurs de ses adversaires ont décidé de manifester leur opposition d’une manière violente. Ils ont pris pour cible l’école Max Rayne que le centre gère à Jérusalem au bénéfice de plus de 600 élèves (de la maternelle à la terminale). Un incendie a été volontairement propagé dans les salles de classe et des graffitis d’insultes envers les arabes laissés en témoignage sur les murs du bâtiment.

Les pompiers sont rapidement intervenus et le feu n’a pas eu le temps de commettre l’irréparable. Si le préjudice est avant tout moral, cette attaque est inacceptable. Dès lors, amis et défenseurs de l’initiative Main dans la main se sont mobilisés afin d’apporter leur solidarité.

Durant tout le dimanche – qui est jour travaillé en Israël – des délégations d’associations, des citoyens, des religieux et des représentants d’institutions ont exprimé leur soutien à l’école Max Rayne. Ont aussi fait étape les ministres – Shai Piron (Education), Uri Ariel (Construction), Tzipi Livni (Justice) – et des parlementaires. Certes Israël est à l’aube d’une nouvelle campagne électorale et les politiciens sont en quête de visibilité, mais cet intérêt redit une prise de conscience collective du caractère inviolable d’une école. Tels furent les mots du maire de Jérusalem, Nir Barkat, l’un des premiers à arriver sur les lieux tôt le  dimanche matin. La municipalité a également offert un soutien pratique en déployant une équipe de techniciens afin de réparer les dégâts au plus vite.

La suite sur terrasanta.net

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