Le Custode de Terre Sainte à Assise : « Le pape François nous pousse à voler haut »

(Gs) – Dimanche 26 octobre, au couvent de Saint François à Assise, ont pris fin trois jours de réflexion et de prières promues dans le cadre du 28ème anniversaire de la prière interreligieuse pour la paix, initiée en 1986 par Saint Jean-Paul II. L’événement, parrainé par le diocèse d’Assise, la municipalité et la famille franciscaine soutenue par d’autres communautés parmi lesquelles la communauté monastique de Bose, a réuni des représentants chrétiens, juifs et musulmans.

Dimanche, alors que l’après-midi était rafraichi par un vent glacial, c’est le Custode de Terre Sainte, le frère Pierbattista Pizzaballa, qui a invité l’audience à une profonde réflexion. Dans le cloître du Jardin des novices, au pied de la grande basilique, le père Custode est revenu sur la rencontre des présidents d’Israël, Shimon Peres, et de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, provoquée par le pape, dans les jardins du Vatican en juin dernier. Son discours s’est tout d’abord appuyé sur la visite du pape en Terre Sainte; un voyage que l’on peut lire sur deux niveaux : le plan œcuménique et celui lié au conflit israélo-palestinien. Mais pour comprendre cette démarche, une seule clé : la prière.

Dans un discours passionnant, qui mérite d’être lu dans son intégralité (ceux qui le souhaitent peuvent cliquez ici pour la version pdf en italien, traduction à venir), Pizzaballa a mis en évidence combien le Pape, vis-à-vis du conflit israélo-palestinien, n’a pas fait de « discours de nature politique. Il n’a presque rien dit à ce sujet. Il n’est pas rentré dans la problématique proposant sa solution aux milliers de solutions déjà existantes et désormais presque inutiles. Il a seulement voulu apporter sa solidarité personnelle et surtout sa prière, invitant tout le monde à se joindre à lui sans jugement. Il nous a demandé de prier pour que le Seigneur donne la force de faire la paix à ceux qui en ont le pouvoir. C’est tout.»

Ce faisant, « le pape a emporté le débat à un autre niveau. Il a neutralisé les attentes et les craintes du politique, et a appelé les hommes et la politique à élargir leur vision, à se doter de perspectives différentes et peut-être nouvelles. Il voulait être là avec son humanité, sans juger, condamner, orienter ou donner des leçons. Il ne s’est substitué à personne, éliminant presque complètement les divergences et prohibitions de chacun »…

Suite de l’article via la Custodie de Terre Sainte : cliquer ici.

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