Le pape François aime à répéter : «Partout dans le monde nous devons créer et encourager une culture de la rencontre ». Chacun sait combien il est difficile de se rencontrer, de s’accueillir et de se comprendre lorsque les outrages quotidiens et les ressentiments ataviques se perpétuent et se renforcent. Dans de tels cas, le croyant doit se tourner vers Dieu pour lui demander de guérir les blessures qui ne guérissent pas, ou au moins raviver ceux qui, vaincus et découragés, sont sur le point de baisser les bras.
La prière pour la paix qui aura lieu dans l’après-midi du dimanche 8 juin au Vatican à l’initiative du pape, est à comprendre dans ce sens.
Ce rendez-vous est une sorte d’appendice idéal au le récent pèlerinage en Terre Sainte. Se tournant vers le président palestinien Mahmoud Abbas et le président israélien Shimon Peres, François les a invités à se réunir à nouveau, pour une prière pour la paix. La proposition a été immédiatement acceptée, le mandat présidentiel de Peres expirant dans quelques jours (le 10 juin, la Knesset élira un nouveau président). En plus de ces deux invités de marque venus du Moyen-Orient, le Vatican accueillera également le Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier. Une fois de plus, il se tiendra aux côtés du pape…
Article complet de Giampiero Sandionigi via terrasanta.net : cliquer ici.