« Dans à peine plus de trois semaines, le pape François arrivera en Jordanie. Une visite que le royaume jordanien attend impatiemment et prépare activement. Elle est manifeste d’un pays qui se veut être une « plaque tournante de paix et de stabilité » au cœur d’un Moyen-Orient tourmenté. Les chrétiens de Jordanie, qui composent une petite mais grandissante communauté, mettent également tout en œuvre pour l’arrivée du Saint-Père.

Lors d’une conférence de presse ce lundi 28 avril, le ministère du Tourisme jordanien a souligné combien la visite du pape François en Jordanie vient mettre en lumière « les valeurs humaines de dialogue et de coexistence entre les religions que le Royaume promeut ». Des valeurs qui font du pays une véritable « plaque tournante de paix et de stabilité » au Moyen-Orient.

La stabilité: une gageure pour cette terre refuge dont l’équilibre menace sans cesse d’être ébranlé par les flots qu’il accueille. La Jordanie est la terre d’accueil de plus de 500 000 syriens, 500 000 irakiens, 900 000 égyptiens et d’environ 2,5 millions de palestiniens. Ces trois dernières années, l’afflux des réfugiés syriens a suscité de vives préoccupations. Dans une interview début avril pour le site jordanien abouna.org, Mgr Lahham, vicaire patriarcal en Jordanie, a souligné combien « la Jordanie est un pays pauvre qui n’a pas les infrastructures adéquates ». L’eau est une question alarmante : « Nous sommes le quatrième pays le plus pauvre du monde en termes de ressources en eau. Juste donner de l’eau à boire à un million de personnes supplémentaires est un grand problème ». La Jordanie, terre refuge est aussi une terre de partage. Partager au-delà de ce que l’on a, une vertu évangélique, qui ne saurait laisser indifférent notre pape François, avocat des plus pauvres et des plus démunis…

Article complet de Myriam Ambroselli via le Patriarcat Latin de Jérusalem : cliquer ici.