Nous sommes dans Jérusalem. Depuis la liturgie de dimanche, nous sommes dans Jérusalem. Depuis cet an 33, an de grâce, an de plaintes, an de la passion ; depuis cet an 33, nous sommes dans Jérusalem, sans pouvoir en sortir. Refaisant sans fin les stations du chemin de la Croix. Sans fin, jusqu’à la fin, jusqu’à Lui. Jusqu’à l’an de grâce, de la grâce finale.
Depuis dimanche au moins, faute d’y avoir été avant.
Dimanche, à l’écoute de sa passion, nous avons pâti, compati. Compassion de sa passion.
Or Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.
Et voilà que le voile du Sanctuaire se déchira en deux, du haut en bas; la terre trembla, les rochers se fendirent, les tombeaux s’ouvrirent et de nombreux corps de saints trépassés ressuscitèrent. (Mt 27, 50-52)
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