28 et 29 mars 2014, 20h30, « chantres coptes d’Égypte », avec les chantres de l’Institut Didymos d’Assiout et de l’Institut d’Études Coptes du Caire. Auditorium Rafik Hariri, Niveau -2 de l’Institut du Monde Arabe.
Un spectacle coproduit par l’Institut du monde arabe et la Maison des cultures du monde dans le cadre du 18e Festival de l’Imaginaire
Parler de « Coptes d’Égypte », c’est déjà risquer un pléonasme : les deux mots sont issus du grec Aigyptos par lequel les Anciens désignaient le pays. Avec ces chants, l’Institut Didymos et l’Institut copte du Caire nous offrent un « aperçu » de l’authentique tradition musicale d’une des principales Églises d’Orient, telle qu’on la pratique aujourd’hui, loin des mystères pharaoniques dont elle fut souvent entourée.
Le chant occupe une place essentielle dans la liturgie copte orthodoxe et se décline en plusieurs genres : les hymnes, aux formes textuelles et mélodiques simples, les cantillations des grands textes et les incantations du prêtre, les madih et les tassabih (louanges aux saints). Tous ces chants sont en arabe ou en copte. Les uns, syllabiques, sont rigoureusement scandés, le chantre pouvant rester de longues minutes sur une seule et même voyelle ; les autres sont librement ornementés. Interprétées souvent a cappella, les vocalises sont parfois accompagnées de percussions, principalement cymbales et triangle, entre les mains des diacres et du chantre.
L’Institut Didymos du Caire a été fondé en 1893, par le pape copte Cyrille V, afin d’assurer une fidèle transmission. Les futurs chantres y sont formés au chant, aux disciplines théologiques et à la langue copte. Près d’un siècle plus tard, un second s’ouvrait dans un monastère des environs d’Assiout. Créé en 1954, l’Institut d’Études Coptes marque le désir des chrétiens d’Égypte de faire valoir la spécificité de leur patrimoine.
Tarifs : 22 € (plein tarif), 16 € (réduit et abonnés) et 11 € (moins de 26 ans, demandeurs d’emploi)
Via Institut du Monde Arabe : cliquer ici.